Leverre armé présente cependant des inconvénients car en cas d’accidents, d’intempéries, de vandalisme, il se casse en mille morceaux comme n’importe quel verre, par

Un plateau de table en verre est séduisant par bien des points. Élégant, apportant de la luminosité et de la légèreté, il est à la mode dans les intérieurs contemporains. Mais avant de faire réaliser votre plateau en verre auprès de notre spécialiste de la menuiserie extérieure à Rennes, quelques paramètres sont à étudier. La qualité du verre est essentielle Notre spécialiste de la miroiterie est formel le verre que vous allez choisir pour votre plateau doit assurer votre sécurité en toutes circonstances. Il est impossible de réaliser un plateau en verre avec un verre de qualité normale. Le verre trempé ou verre securit est primordial il est 5 fois plus solide qu’un verre classique et, en cas de casse, il se brise en mille petits morceaux qui sont moins dangereux que de grands morceaux de verres coupants. Soyez attentif à l’épaisseur du verre selon sa surface Pour déterminer l’épaisseur du verre à utiliser, deux paramètres sont à considérer. Le premier est la surface de votre plateau en verre, le second est la méthode d'appui. Qu’il s’appuie sur 4 coins, sur sa périphérie ou sur une table, cela conditionne l’épaisseur de verre à employer. Si le plateau repose complétement par-dessus une table en bois par exemple il faudra bien sûr moins d’épaisseur que s’il repose sur sa périphérie, et encore moins que s’il repose seulement sur des points comme les 4 coins. Un spécialiste de la miroiterie pourra déterminer l’épaisseur de votre plateau en verre selon la surface que vous souhaitez. Notre entreprise de menuiserie, spécialisée dans la menuiserie aluminium et le travail du verre dispose d’un vrai savoir faire et d’une expertise pour vous conseiller et vous guider dans ce domaine. Choisir la finition Il est important de soigner la finition de votre plateau en verre. Celui-ci devra avoir des bords polis pour éviter les coupures et les blessures. Et ceci apporte un effet esthétique en plus de l’aspect sécuritaire. Les coins devront aussi être arrondis, si possible, pour là aussi éviter les blessures avec un angle. Le choix de la forme de votre plateau dépend bien sûr de votre souhait mais sachez que la plupart des formes sont possibles rond, triangle, carré, rectangulaire…etc. Notre équipe spécialisée dans la miroiterie et les environs peut vous renseigner et étudiez votre projet de plateau en verre. Pour en savoir plus

Desartefacts en verre datant d’aussi loin que le 13e siècle ont été retrouvés et sont toujours en bon état. Même si le verre se brise, les morceaux cassés restent simplement cassés mais ne la suite Vihiers est une petite ville, la moitié brûlée. Nous avons brûlé tous les villages en y allant depuis Doué jusqu’à Vihiers, où nous avons arrivés à minuit bien fatigués. Chacun s’est logé. Comme il y a peu, nous avons fait ribote toute la nuit. Nous avions apporté de quoi bouffer. Le vin était pour rien dans l’auberge. La cuisson de même. » Elie EYQUARD, volontaire de la Gironde, le 20 janvier 1794 Le fer et la flamme furent successivement employés, et bientôt l’atmosphère fut couverte des nuages épais d’une fumée dévastatrice. » écrit Beaudesson, agent en chef des subsistances militaires. Pour des raisons de service, il est également souvent présent aux interrogatoires à Cholet, où siège l’état-major. Les anciens insurgés, remarque-t-il, déclarent avoir agi sous la contrainte, et beaucoup disent d’être rendus dans l’espoir du pardon. Plus d’un, d’ailleurs, comparaît avec cet œil serein et tranquille qu’inspire l’innocence ». Quant aux femmes, pour sauver leurs maris et leurs enfants, elles prennent volontiers sur elles des fautes dont à l’évidence elles ne sont pas coupables. Qu’à cela ne tienne, après ces simulacres d’interrogatoires, sur les ordres verbaux de l’état-major », on ordonne de l’œil de fusiller les prévenus », les rassurant toutefois en leur faisant croire qu’il vont être conduits à l’hôpital » ou à l’ambulance ». Tout le pays, conclu-il, était jonché de cadavres. » Alain GERARDRapport des représentants Hentz et Francastel Vous pouvez être assurés que la Vendée est un désert et qu’elle ne contient pas 12 000 personnes vivantes. » Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon. » CARRIER C’est par principe d’humanité que je purge la terre de la Liberté de ces monstres. » CARRIER Je fais tous mes efforts pour détruire tout ce qui attente à la liberté, mais il y a encore des hommes humains, et en révolution, c’est un défaut selon moi. » Général ROSSIGNOL in Par principe d’humanité …. Alain Gérard 1999 En faisant évanouir ces générations entières pour le bonheur de la patrie, écrit Turreau, rien ne pourrait faire tolérer des mesures barbares, inhumaines et scélérates, exercées sur un seul individu. Il faudrait accompagner encore de compassion et de pitié cette exécution terrible, mais nécessaire à l’affermissement de la République, et ne pas accroître le malheur de s’y trouver réduit par la souillure des remords ». En somme, Turreau n’a pas trop massacré il n’a pas assez aimé. Il n’a pas été le digne instrument du massacre humanitaire. » Alain GERARD J’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré des femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands …. Nous ne faisons pas de prisonniers, il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n’est pas révolutionnaire. » Général WESTERMANN au Comité de Salut Public. Refaisons l’addition des pertes dues à la Révolution, et à l’Empire 400 000 morts pour les guerres jusqu’en 1800 ; un million pour les guerres napoléoniennes ; 600 000 pour les guerres intestines ; et l’échafaud pour mémoire. Voilà nos deux millions de morts. » René SEDILLOT Il faut étouffer les ennemis intérieurs de la République ou périr avec elle ; or, dans cette situation la première maxime de votre politique doit être qu’on conduit le peuple par la raison et les ennemis du peuple par la terreur … Cette terreur n’est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible. » ROBESPIERRE Ce qui constitue une république, c’est la destruction totale de tout ce qui lui est opposé. » SAINT JUST Il faut sauver les valeurs de la République. » Jacques CHIRAC élections présidentielles 2002 Si mes intentions sont bien secondées, il n’existera plus dans la Vendée, sous quinze jours, ni maisons, ni subsistances, ni armes, ni habitants que ceux qui, cachés dans le fond des forêts, auront échappés aux plus scrupuleuses perquisitions. » TURREAU Un volontaire confessera avoir vu massacrer sept femmes, dont l’une fut transpercée du même coup que le nourrisson qu’elle tenait dans ses bras. Cette action, insiste-t-il fut applaudie par son commandant. Entre Aizenay et Venansault, le gendarme Charrier a pour sa part compté au moins cent femmes et enfants, massacrés et coupés en morceaux », et parmi eux, un enfant qui palpitait encore près de sa mère ». En réalité cependant, la troupe ne fait qu’obéir aux ordres. » Alain GERARD Il n’y a pas 4 000 âme à sa suite de Charette, embarrassé par ceux qui cherchent protection auprès de lui, comptant femmes, enfant, vieillards, car tout s’en mêle et je tue tout. » DUTRUY au Comité de salut public On balaye avec le canon le sol de la Vendée, on le purifie avec le feu ; on trie sa population, on épure ses principes, on élabore l’esprit public. … La rébellion n’a plus aucune consistance, et plus de 150 000 personnes ont déjà été détruites. Cependant les habitants restants, au nombre de 15 à 25 000, sont devenus enragés, et ce sont tout particulièrement les femmes et les enfants qui exercent des cruautés inouïes sur nos volontaires. La guerre de Vendée ne sera complètement terminée que quand il n’y aura plus un habitant dans la Vendée » représentants Hentz et Garrau Les femmes, les enfants, les vieillards, les individus entraînés par la violence ne méritent sans doute par le même sort que les monstres qui ont ourdi la révolte, mais il s’agit là d’une indulgence absurde et meurtrière. » CARNOT La race d’hommes qui habite la Vendée est mauvaise ; elle est composée ou de fanatiques, qui sont le peuple, ou de fédéralistes, qui sont les messieurs. Ce qui prouve que la race est mauvaise ; c’est qu’il y a si peu de bons qu’ils n’ont pas contenu les rebelles. » Représentants Hentz et Francastel La Monarchie ne visait au pire, qu’à interdire certaines façons de penser, attitude déplorablement autoritaire, on en convient. La Révolution, elle, s’efforça d’imposer certaines façons de penser les siennes, ce qui est une attitude totalitaire. Elle était seule à détenir la vérité elle avait donc tous les droits. Il faut ici lui rendre hommage pour avoir pratiqué une cohérence absolue. Puisqu’elle était dans le vrai, elle devait, elle se devait, elle devait à la France de lui imposer ce vrai et elle allait prendre tous les moyens nécessaires pour le faire, entre autres truquer l’Histoire, ce qui est particulièrement patent dans le traitement infligé à la Vendée. Ce trucage, on ne devait s’en apercevoir que deux siècles plus tard à la faveur du bicentenaire, notamment grâce aux travaux de Pierre Chaunu, de Xavier Martin, de Reynald Sécher, de Jean de Viguerie, qui se sont attachés, chacun à sa façon, à dénoncer le génocide franco-français » de la Vendée qui a coûté plus d’un demi-million de vies à la France et que pendant deux cents ans les historiens ont réussi à escamoter. » VLADIMIR VOLKOFF Cette guerre de brigands, de paysans, sur laquelle on a jeté tant de ridicule, que l’on dédaignait, que l’on affectait de regarder comme si méprisable, m’a toujours paru pour la République comme la plus grande partie, et il me semble maintenant qu’avec nos autres ennemis nous ne ferons que peloter » Général BEAUPUY Mes opérations militaires vont à grands pas ; tous les jours des arrestations, la guillotine en permanence, des scélérats suppliciés, des accaparements découverts, voilà quel en est le résultat continuel. » CARRIER C’était une battue générale pour exterminer, en s’avançant, toute la population, incendiant en même temps, bourgs, villages, châteaux, sans épargner les plus misérables masures. Une fumée noire et épaisse s’élevait dans l’air, qui devenait rouge et embrasé à mesure que la destruction s’étendant dans la campagne ; cette fumée, s’unissant aux nuages, formait comme une barrière qui interceptait la vue du ciel ; il semblait que la terre en était séparée par le crime. Ce système de massacre et d’incendie général, commença par glacer tout le monde d’épouvante et de terreur ; on ne peut exprimer ce que chacun ressentait … à force de penser, on ne pensait plus. » Madame de la BOUERE Vous avez dans les lois, tout ce qu’il faut pour exterminer légalement nos ennemis ». ROBESPIERRE Il n’y a plus que deux partis en France, le peuple et ses ennemis. Il faut exterminer tous ces êtres vils et scélérats, qui conspirent éternellement contre les droits de l’homme et contre le bonheur de tous les peuples. » ROBESPIERRE Cette piste qui s’ouvre devant nous est notamment susceptible de rendre compte de l’extermination des vendéens, après leur défaite. Dans une guerre classique, les objectifs sont politiques et militaires, et à relativement court terme la défaite de l’un arrête le bras de l’autre. Mais lorsque l’idéologie est au pouvoir, la victoire ne constitue pas une fin, mais un moyen, celui de supprimer la preuve du mensonge de l’idéologie. Il n’y a plus face à face que des bourreaux et des victimes. Et quand celles-ci ont péri, les tueurs n’arrêtent pas pour autant leur besogne. Témoins les uns les autres de leur construction mensongère, ils se suspectent et cherchent réciproquement leur élimination. Et au bout du compte, il ne reste plus qu’un système, un jour ou l’autre forcé de s’arrêter faute de chair humaine… Pour pouvoir, en toute bonne conscience, massacrer le peuple réel, il faut être bardé de la certitude d’aimer le Peuple, d’œuvrer pour le bonheur futur d’un peuple fictif. L’idéologie permet la Terreur. Et en retour la Terreur protège l’idéologie contre les démentis du réel » Alain GERARD Le 27 janvier, Lachenay fait fusiller indistinctement, dans l’église de La Meilleraie, hommes et femmes, patriotes et rebelles. Huit jours plus tard, même opération à l’encontre de 27 personnes. Le 28, Caffin écrit à Turreau qu’il vient de faire fusiller 14 femmes. » Alain GERARD On viola les femmes et même trente passèrent sur une ; soixante ans, un œil poché et d’autres désagréments n’en exemptèrent pas une autre ». A Pouzauges, Grignon et l’état-major vont prendre le café au château avec de jolies prisonnières, puis quatre d’entre elles, violées, sont fusillées. On incendia, conclut notre témoin, forcé d’accompagner la colonne, on pilla depuis La Flocellière jusqu’aux herbiers. Dans l’espace d’une lieue, on suivait la colonne autant à la trace des cadavres qu’elle avait faits, qu’à la lueur des feux qu’elle avait allumés. » Alain GERARD Il faut que la Vendée soit anéantie parce qu’elle a osé douter des bienfaits de la Liberté » Décembre 1793 – lettre des représentants en mission au général Haxo C’est par principe d’humanité que je purge la terre de la Liberté de ces monstres » CARRIER Ecrasez totalement cette horrible Vendée » DEMBARRIERE Il faut exterminer tous les hommes qui ont pris les armes et frapper avec eux leurs pères, leurs femmes, leurs sœurs et leurs enfants » TURREAU Il n’y a que des brigands dans la Vendée, je veux tous les exterminer, et aujourd’hui, j’ai fait fusiller plusieurs municipaux en écharpe. » GRIGNON Les femmes, raconte Barrion, étaient violées, pillées, mutilées » par ceux-là même auxquels elles avaient préparé leur souper. » Ces enfants ont sucé un mauvais lait ; le sang qui coule dans leur veines est de toute impureté. » BACHELIER Je vois une multitude incalculable d’enfants, témoigne Marie Ervin, une marchande qui est venue pour en recueillir ; dans une salle, il y en avait plus de 300 qui n’attendaient que le moment d’expirer ». Incommodée par les exhalaisons fétides », elle reste prudemment à l’entrée d’où elle tente de les attirer, leur disant qu’elle leur veut du bien. Il n’en vient que six ; ils pouvaient à peine se remuer. Peu de temps après, ajoute-t-elle, je retourne à l’Entrepôt ; il n’y avaient plus d’enfants ; ils avaient été noyés. » Dumais, le gardien de l’entrepôt, est tout aussi formel. tous les enfants de l’entrepôt ont été enlevés, ainsi que les femmes, dont une douzaine n’ont point paru devant nous, écrit-il le 3 février à la commission militaire ; tous ces individus ont été conduits dans un bateau. » Alors, combien ? Le médecin Georges Thomas, qui n’a rien d’un rêveur, parle de 400 à 500 enfants de moins de quinze ans. Pour trancher, il faudrait disposer du registre, et celui-ci n’a, et pour cause, évidemment jamais existé. » Alain GERARD Le comité a pris des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle des vendéens… C’est à Mortagne, à Cholet, à Chemillé, que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes. » BARERE J’ai vu les volontaires conformément aux ordres à eux donnés, se jeter les enfants de mains en mains, les faire voler de baïonnette en baïonnette, incendier les maisons, et brûler des enfants de quatorze ans. » Médecin Georges THOMAS Le 1er décembre 1793 Aussitôt que la nouvelle de la prise de Noirmoutier me sera parvenue, j’enverrai un ordre impératif aux généraux Dutruy et Haxo de mettre à mort dans tous les pays insurgés tous les individus de tout sexe qui s’y trouveront indistinctement, et d’achever de tout incendier ; car il est bon que vous sachiez que ce sont les femmes avec les prêtres qui ont fomenté et soutenu la guerre de la Vendée, que ce sont elles qui ont fait fusiller nos malheureux prisonniers, qui en ont égorgé beaucoup, qui combattent avec les brigands et qui tuent impitoyablement nos volontaires, quand elles en rencontrent quelques-uns détachés dans les villages. C’est une engeance proscrite, ainsi que tous les paysans, car il n’en sera pas un seul qui n’ait porté les armes contre la République, dont il faut absolument et totalement purger son sol. » CARRIER Un département dont tous les habitants doivent être fusillés n’a pas besoin de subsistances. » CARRIER Il entre dans mes projets, écrit Carrier, et ce sont les ordres de la Convention nationale, d’enlever toutes les subsistances, les denrées, les fourrages, tout, en un mot de ce maudit pays ; de livrer aux flammes tous les bâtiments, d’en exterminer tous les habitants, car je vais incessamment t’en faire passer l’ordre. » Ainsi donc, la rhétorique maximaliste a-t-elle fini par englober tous les habitants de la Vendée, les patriotes comme les rebelles, dans une commune exécration, et par les vouer indistinctement à l’extermination. Alain GERARD 1999 in Par principe d’humanité … Pour moi, bien pénétré des devoirs que m’imposent la véritable justice et le bonheur du peuple, je remplirai ma mission toujours avec la même inflexibilité. La Vendée sera dépeuplée, mais la République sera vengée et tranquille. » CARRIER L’infâme Vendée est la proie des flammes et devient un monument durable à la toute-puissance nationale. » FRANCASTEL Vous qui avez porté le nom d’armée infernale, je vous conjure, au nom de la Loi, de mettre le feu partout et de n’épargner personne, ni femmes ni enfants, de tout fusiller, de tout incendier.… Il faut tout exterminer, tout incendier ; des soldats vraiment républicains ne doivent jamais se laisser émouvoir par une fausse pitié, rien de plus beau que de savoir sacrifier tous sentiments humains à la vengeance nationale. » CARRIER Sûr de son impunité, Pinard continue donc de sévir, le 7 Janvier à la tête d’un détachement de Noirs américains sic. … Le 18 février, sept brigandes de dix-huit à vingt-deux ans, belles comme des amours », témoigne le miroitier Cormeray, sont capturées par la bande. Vers minuit, les volontaires, alertés par des cris, font irruption dans une écurie, où ils découvrent cinq noirs occuper à violer leurs prisonnières. Ce sont nos esclaves, nous les avons gagnées à la sueur de notre front », expliquent-ils aux intrus qui, sous la menace, doivent se retirer. Quant à Pinard, il force la sienne à confirmer qu’elle est là de son plein gré. Trois jours durant, rapporte Cormeray, il les prostitua à 600 hommes de force armée qui étaient en garnison à Vue. Dans un jour, il passa sur le corps d’une fille plus de 100 hommes ; elle ne pouvait plus marcher et devint imbécile, et les autres de même. Et quelques jours après, pour mettre le comble à leurs forfaits, ils les firent fusiller. … En regard de ces horreurs, on peut placer celles commises par un certain Jean Dhéron, un tailleur devenu inspecteur des vivres militaires. Après la bataille de Clisson, témoigne la poissonnière Jeanne Lallier, il se présente à la société populaire, l’oreille d’un Vendée attachée à son chapeau, les mains pleines de parties génitales qu’il avait eu la cruauté d’arracher aux brigands en les massacrant », terribles trophées dont il s’amuse à importuner les femmes. » » Alain GERARD 1999 in Par principe d’humanité … Il nous faut des hommes révolutionnaires qu’une fausse pitié n’amollit pas. Indulgence, oubli du passé, compassion, sensibilité, tous ces beaux noms ne recouvrent que faiblesse, modérantisme et perfidie. … Je compte sur vous. Je connais vos principes, vote inflexibilité républicaine, votre intention immuable de purger, de saigner jusqu’au blanc la génération vendéenne. » FRANCASTEL Tous les brigands sur la rive droite de la Loire sont enfin exterminés …. Nous en avons fait une boucherie telle qu’on n’en entendra plus parler. » CARRIER Au cours d’un dîner sur les Champs-Élysées, Carrier livre ce qui paraît constituer l’état de ses réflexions. Le gouvernement, explique-t-il à ses interlocuteurs, a fait le compte de la population nationale, et a jugé qu’il était impossible de nourrir tant de monde. Ainsi le représentant reprend-il, à frais nouveaux, l’antique hantise du pacte de famine, récurrente sous l’Ancien Régime. Et du même coup tout ce qu’il a fait d’innommable, d’impensable à Nantes trouve là une justification rationnelle. Il fallait donc, poursuit-il, faire passer la population de la France de 1 000 habitants par lieue carrée à 700. … C’est là qu’il en vient au fond de sa pensée, que tout ce délire ne sert qu’à justifier. Les riches, assure-t-il, n’aimeront jamais les sans-culottes, et il faut donc niveler la population » ; Voilà le maître mot, qui est la condition même de l’établissement d’une République parfaitement égalitaire, parfaitement démocratique, c'est-à-dire totalitaire, qu’il appelle de ses vœux. En vue de cet avènement, il convient de généraliser ce qu’il a commencé à Nantes, autrement dit, poursuit-il, de trier les hommes et d’en retrancher une certaine portion les nobles, les magistrats, les prêtres, les agents de change, les négociants, les ennemis présumés les plus prononcés du peuple. » Propos de visionnaire, qu’il conclut par une prophétie d’une merveilleuse lucidité. Cependant, confesse-t-il, je crois que nous serons tous guillotinés les uns après les autres. » ainsi, à l’en croire, la démocratie pure conduit au néant. » Alain GERARD Désormais, la commission ne s’embarrasse même plus de l’aide du comité révolutionnaire, elle se fait apporter les registres d’écrou et statue séance tenante. Au milieu du mois, presque pas de jugements, seulement des tueries massives, aux Ponts-de-Cé, d’environ 1 500 personnes, et Francastel donne l’ordre de ne pas établir de procès-verbal. Puis la légalité révolutionnaire reprend du service. Le 23 décembre, 73 captifs sont immolés, le lendemain 75. Le 26, on tente de vider les prisons 203 fusillés. Au total, cette commission compte à son palmarès 1 169 victimes, dont 36 femmes. Auxquelles il faut évidemment ajouter les exécutions sommaires, qui reprennent les 1er, 2 et 8 février 1794, à l’encontre de 293 hommes et 465 femmes. … Le Tribunal révolutionnaire de Nantes et les commissions militaires ont, de la légalité, conservé au moins les apparences, couchant sur leurs registres l’interminable liste de leurs victimes avant de les livrer aux fusillades. Et ces données en elles-mêmes sont fort instructives. De mars 1793 à décembre 1794, 4 333 personnes seraient ainsi passées entre leurs mains, et les organes officiels de la Terreur nantaise en auraient immolé 2 763, soit deux sur trois. … La commission Bignon, outre ses exploits à Savenay, prononce 2759 jugements qui épargnent à peine une personne sur vingt. … Du 29 décembre au 8 février, en onze séances, elle fait exécuter 1 580 prisonniers, soit une moyenne de 144 par jour, avec une pointe à 289. … L’exécution, les 18 et 19 janvier, de 106 femmes, la plupart âgées de quinze à dix-huit ans, et dont les corps dévêtus ne sont, trois jours après, toujours pas enterrésQue peut-on en déduire ? Conformément aux vœux clairement exprimés par les représentants, ils s’agit moins de juger les hommes que d’effacer une engeance que la rhétorique exterminatrice a depuis longtemps déjà soustraite à l’humanité rédimable. Mais qu’on ne croie pas pour autant à une tuerie méticuleusement programmée par ceux qu’on hésite à appeler des responsables politiques. Alors qu’une seule institution aurait pu suffire, voilà en effet que prolifèrent les organes de mort. »Alain GERARD 1999 in Par principe d’humanité Saint-Just fait en effet le constat que la France manque de matières premières pour habiller les soldats et les officiers. Il a donc l’idée de prendre la matière première là où elle est. On va ainsi monter en Vendée des ateliers militaires de tanneries de peaux humaines. Il y en a une qui a sévi aux Ponts-de-Cé et qui a été parfaitement décrite par des contemporains dans un rapport que j’ai retrouvé. Je peux donc vous dire comment on dépiautait les vendéens, comment on les scalpait, comment on coupait les sexes des hommes pour les arborer comme médailles afin de montrer le nombre de gens que l’on avait tués dans la journée. Ce sont de véritables litanies de l’horreur. » Reynald SECHER L’idée d’exterminer la Vendée revient, sans aucun doute, à Barère. Il l’a énoncée synthétiquement dans un mot lancé au hasard d’un discours au mois d’avril 1793 Exterminons les Vendéens »La Convention vote trois première, qui date du 1er août 1793 est la loi d’anéantissement elle prévoit la destruction systématique de l’habitat, des bois, des forêts, des entreprises deuxième Loi, du premier octobre 1793, décide l’extermination des brigands vendéens » … de toute la population résidant en Vendée militaire, bleus et blancs confondus, y compris les femmes sillons reproducteurs » et les enfants, futurs brigands » qui, s’ils survivaient, pourraient être animés du juste désir de revanche ».La troisième Loi décide de débaptiser solennellement la Vendée pour l’appeler département problème est que les vendéens sont de tellement mauvais révolutionnaires qu’ils refusent de se laisser tuer, et pire, qu’ils se défendent ! De plus, on n’a pas les moyens de la solution définitive, finale. Alors, on va recourir à différends première phase est la phase chimique. On décide d’abord de gazer la population vendéenne … Mais l’expérience est décevante Ni les moutons sur lesquels l’expérience a été faite, ni les conventionnels présentes – note le rapport – n’ont été incommodés » !Devant ces échecs, une deuxième idée, émise par le général Santerre, celui qui a fait battre les tambours lors de l’exécution de Louis XVI il s’agirait de miner systématiquement le territoire vendéen. Mais le grand problème est que l’on n’a pas réussi à créer la mine sélective, et les mines explosent aussi bien sous les soldats bleus que sous les vendéens. On arrête donc l’ troisième idée est due à Carrier c’est l’empoisonnement de l’eau, du pain et de l’alcool avec de l’arsenic. Y a-t-il eu un début d’exécution ? Je l’ignore. Mais Savin, lieutenant de Charrette, saisira un certain nombre de fourgons bourrés d’arsenic et se posera la question de leur méthodes scientifiques et techniques ayant échoué, les troupes chargées de l’extermination se résignent à utiliser les moyens empiriques, artisanaux. Elles en retiennent cinq la guillotine, moyen mécanique ; les sabrades on met les vendéens en file indienne et on les tue à coup de sabres et de baïonnettes ; l’éclatement des crânes à coups de crosses ; les fusillades ; les noyades spécialité de Carrier à NantesMais tout ceci est très coûteux. … Bien sûr, on s’indemnise en arrachant les dents, en coupant les cheveux, en vendant les vêtements mais c’est insuffisant par rapport au coût général des un plan d’extermination efficace, rapide et peu coûteux sera la mission de Turreau, général en chef des armées de l’ouest. On lui demande de rédiger un plan général d’extermination. Turreau, qui est un bon militaire, ne se pose aucune question, rédige son plan et l’envoie en double exemplaire aux autorités politiques et aux autorités militaires. Nous en avons l’ plan est tout à fait simple et se fonde sur trois structures Première structure, les colonnes infernales. Il s’agit de sillonner la Vendée militaire avec des colonnes et de tuer, de détruire tout, conventionnels avaient voté une loi qui exigeait que chaque général, de manière quotidienne, envoie un double rapport au pouvoir politique et au pouvoir militaire. On a détruit les rapports politiques mais on a oublié de détruire les rapports militaires on les a déposés aux archives militaires, c'est-à-dire au fort de Vincennes, où ils sont encore à l’heure actuelle pour leur majeure structure, la flottille sur la Loire. … Elle va être employée à l’extermination de la population riveraine du fleuve. Nous avons également retrouvé les rapports des commandants de structure, la commission de subsistance, dont la finalité est de piller systématiquement la Vendée. Ce sera un moyen de secourir Paris affamé et aussi de remplir les poches de certains conventionnels parisiens !En termes de bilan, on peut estimer que sur une population de 815 000 habitants, un minimum de 117 000 personnes a disparu. Un habitant sur sept. Et peut-être beaucoup plus. Mais c’est un chiffre en dessous duquel on ne peut aller. On a pu aussi vérifier que l’idée qui avait été avancée par les Conventionnels d’exterminer de préférence les femmes, sillons reproducteurs », et les enfants futurs brigands », avait été réalisée. En effet, on a fait des sondages à La Chapelle Basse mer, à la Remaudière, aux Lucs-sur-Boulogne. Ils vont tous dans le même sens 60,70, 80 % des tués sont des femmes et des enfants. » » Reynald SECHER La Vendée, Babeuf l’explique très bien, n’était qu’un laboratoire on vient de découvrir un document qui avait prévu l’extermination de la Bretagne et des Bretons à partir de mai 1794. » Vladimir VOLKOFF Les réformateurs de Paris apparaissaient aux paysans de l’ouest comme les destructeurs de tout un ordre traditionnel, sans lequel ils ne pouvaient concevoir même leur vie quotidienne. Et si nous voulons bien nous souvenir qu’au cours de l’Ancien Régime le patriotisme, pour les français, avait été plus vécu que défini, si nous voulons nous souvenir que ce patriotisme était formé essentiellement de l’obéissance fidèle à des traditions, au lieu de s’exprimer dans un concept abstrait, il nous faut bien conclure que le sursaut des Vendéens était, à son origine, la révolte du patriotisme instinctif, du patriotisme réaliste, contre l’hypocrite construction théoricienne du gouvernement parisien. » Marie-Madeleine MARTIN De fait, les gouvernements ne montrent pas tous ni beaucoup de hâte ni d’application à réduire à néant les legs des temps de tyrannie. Danton, champion de l’audace en chambre, occupe toujours la place de l’Odéon et la ville de Versailles qui n’a pas gardé une seule effigie d’un roi de France dressé en un lieu public, honore le général Hoche par une statue joliment située face à l’église Notre-Dame, entouré de beaux parterres de fleurs. Les édiles de l’an 1832, initiateurs responsables de cette complaisance pour l’enfant du pays, l’ont immortalisé par une suite d’inscriptions qui, sur les quatre côtés du socle disent ce que la patrie a perdu de voir mourir si jeune, à l’âge de vingt six ans, ce pacificateur de la Vendée. On y lit que s’il eu vécu, sa gloire toujours croissante n’eût jamais rien coûté à la liberté de sa patrie » et que héros citoyen, son nom est pur autant qu’immortel ». L’an 1868, pour le centenaire de sa naissance, la municipalité fit instaurer, en l’honneur de son glorieux fils, une fête annuelle pour célébrer son souvenir. Si bien que la fête de Versailles, qui se dit, pour attirer les touristes, ville royale », fait commémorer le génocide des pauvres croquants partisans du roi. Pacificateur de la Vendée ! ». La place manquait sans doute pour montrer Hoche allant, aux ordres de la Convention, pacifier d’autres villes et provinces terres ravagées, églises brûlées, femmes et enfants massacrés. » Jacques HEERS Il n’y aurait de moyen de ramener le calme dans ce pays qu’en en faisant sortir tout ce qui n’était pas coupable et acharné, en en exterminant le reste et en le repeuplant le plus tôt possible de républicains. … La guerre ne sera complètement terminée que quand il n’y aura plus un habitant dans la Vendée.» HENTZ et FRANCASTEL, commissaires de la République Il ne faut point faire de prisonniers. Dès qu’on trouve des hommes les armes à la main ou en attroupements de guerre, quoique sans arme, il faut les fusiller sans déplacer. » LEQUINO Les patriotes manquent de pain, il et juste que ces scélérats périssent et ne mangent pas le pain des patriotes. Les détenus sont des scélérats qui ont voulu détruire la République il faut qu’ils périssent. » ROBIN, bourreau Mon intention est de tout incendier. … ce qui reste de rebelles ainsi cernés, je ne crois pas qu’il puisse en réchapper, c’est du moins le plus sûr moyen de parvenir à leur parfait anéantissement … si mes intentions sont bien secondées, il n’existera plus dans la Vendée sous quinze jours ni maisons, ni armes, ni subsistances, ni habitants que ceux qui, cachés dans le fond de la forêt, auront échappé aux plus scrupuleuses perquisitions. » TURREAU Je ne vous donnerai pas le détail des horreurs gratuites commises dans la Vendée, mais je ne ferai que vous rappeler les faits généraux. Douze colonnes s’avancent le fer et la flamme à la main dans un pays où les rebelles ont mis bas les armes. On pille, on brûle, on viole, on assassine ; des vieillards sont trouvés reposant dans leur maison, on met le feu à leurs lits, on les brûle tout vivants. Des cultivateurs paisibles sont rencontrés, on les saisit, et avant de les massacrer, on creuse leur fosse sous leurs yeux ; leurs femmes, leurs filles sont en proie aux outrages du soldat ; cinquante, cent monstres assouvissent tour à tour leur infâme brutalité ; ils les massacrent après les avoir violées ; des enfants à la mamelle sont égorgés ; ils se les jettent l’un à l’autre sur les pointes de leurs baïonnettes. Des habitants hospitaliers les accueillent, leur présentent des rafraîchissements, ils les acceptent et fusillent ensuite ces malheureux l’un après l’ fusillent les municipalités entières, des municipalités patriotes, des municipalités revêtues de l’écharpe de la liberté. Enfin, ils brûlent les chaumières des cultivateurs, il brûlent, même dans un temps où nos armées et Paris manquent de subsistances, ils brûlent les graines et les bestiaux. De quel nom qualifier ces armées de brigandages et de crimes ? Et quels sont les ennemis barbares de la patrie qui ont pu en concevoir le plan ? … Non, ce n’est plus par la méchanceté humaine qu’il faut expliquer ce brigandage et cet assassinat perpétuel ; c’est plutôt une frénésie nouvelle qui passe les forces ordinaires du crime. Ah ! Il est des gens nés comme le tigre avec la soif du sang qui s’y désaltèrent parce que c’est le besoin de leur instinct et qui sourient à l’aspect d’un homme comme à la vue d’une proie. » Avocat TRONSON-DUCOUDRAY Il y a un an que je crie contre toutes les horreurs desquelles j’ai été le malheureux témoin. … Je te déclare qu’il nexiste pas un officier général dans la Vendée qui puisse donner des éclaircissements plus sincères et plus détaillés que moi. … Je dirai et je prouverai quand on le voudra que j’ai vu massacrer des vieillards dans leurs lits, égorger des enfants sur le sein de leurs mères, guillotiner des femmes enceintes et une le lendemain de ses couches à Laval, que j’ai vu brûler des magasins immenses de grains et de denrées de toute espèce, par quel ordre, à quelle heure et dans quel lieu. … Je prouverai qu’on ne s’est pas contenté de noyer à Nantes, mais que ce genre de supplice avait lieu à trente lieues en remontant la Loire. Les atrocités qui se sont commises sous mes yeux ont tellement affecté mon cœur que je ne regretterai jamais la démontrerai invinciblement que beaucoup de gens qui sont actuellement des philanthropes étaient alors de grands scélérats. … je parlerai en face aux cannibales et je te somme au nom du Salut Public de faire part de ma lettre à la Convention. » Général DANICAN CHAUX accuse le comité révolutionnaire, dont il a été un des membres, d’avoir fait noyer ou fusiller quatre cents à cinq cents enfants dont les plus âgés n’avaient peut-être pas quatorze ans. J’avais engagé plusieurs de mes amis à élever chez eux plusieurs de ces petits innocents et le lendemain, allant à l’Entrepôt pur les prendre, ces malheureux n’existaient plus. Ils avaient tous été noyés … ayant reçu l’ordre de la commission militaire d’aller constater la grossesse d’un grand nombre de femmes détenues à l’Entrepôt, je trouvai une grande quantité de cadavres épars ça et là ; je vis des enfants palpitants noyés dans des baquets pleins d excréments humains … Je constate la grossesse de trente d’entre ces femmes ; plusieurs étaient grosses de sept à huit mois. Quelques jours après, je reviens voir ces femmes que leur état devait sauver, ces malheureuses avaient été noyées… » Vous voyez ces femmes, ces mères malheureuses précipitées dans les flots avec leurs enfants. L’enfance, l’aimable enfance, dont le bonheur est de ne trouver que des amis parmi les êtres sensibles, de n’inspirer que les plus doux intérêts, d’attendrir par un seul de ses regards, devient l’objet de la plus impitoyable rage. Un crime, que les fureurs de la guerre rendent à peine croyable, est commis de sang froid dans Nantes armée pour la patrie. Des enfants de dix, de cinq, de deux ans, des enfants à la mamelle sont massacrés ou noyés. Je vois ces infortunés tendant vers leurs bourreaux leurs bras innocents, leur souriant sur le sein qui les porte et dont un bras féroce les arrache. Je les vois se débattre aux cris de leurs mères qui les appellent encore. J’entends ces malheureuses s’écrier, l’une Laissez-moi mon fils, barbares ! Je mourrai avec lui », et les monstres précipitent et l’enfant et la mère ; l’autre recommander le sien aux citoyens sensibles qui l’adoptent et leur dire Mon enfant et entre vos mains, je meurs contente. » Je vois le fleuve rapporter sur ses bords une femme tenant encore son enfant mort sur son sein, une fille les bras entrelacés autour de sa mère. Quelles images ! …Je passe sur la place où est l’instrument du supplice. Je vois un jeune enfant de treize ans sur l’échafaud ; il dit à l’exécuteur ce mot déchirant Me feras-tu bien du mal ? » il est lié sur la planche fatale dont les proportions indiquent à ces barbares que la justice n’y attache par des enfants. Son corps atteint à peine la ligne qui répond à la direction du couteau. Le coup tombe… Je vous épargne le reste de cet affreux ce sont moins des supplices injustes que des scènes de carnage ; ce sont des hommes, des femmes ou des enfants que l’on fusille ou que l’on déchire à coups de sabres et de baïonnettes. Ce sont des prisonniers qui se sont rendus volontairement, qui sont venus offrir de ramener neuf ou dix mille des leurs si on voulait leur pardonner et qui offraient en même temps de rester pour otages ; ce sont des rebelles, ou plutôt des malheureux que l’on qualifie ainsi sans avoir constaté l’identité des individus, et ce sont encore des enfants !car ces infortunés sont partout voués à la mort. » TRONSON-DUCOUDRAY La postérité ne croira jamais que des hommes qui avaient sans cesse à la bouche les saints noms de liberté, d’égalité, de fraternité aient pu se livrer contre leurs frères à des atrocités semblables. » Citoyen BENABEN dans un rapport au commissaire du Maine-et-Loire, publié en 1795 Il est impossible que la République puisse se maintenir si la Vendée n’est pas entièrement réduite sous le joug. Nous ne pourrons nous-mêmes croire à notre sûreté que lorsque les brigands qui infestent l’ouest depuis deux années auront été mis dans l’impuissance de nous nuire et contrarier nos projets, c'est-à-dire lorsqu’ils auront été exterminés. C’est déjà un sacrifice trop honteux d’avoir été réduits à traiter de la paix avec des rebelles ou plutôt avec des scélérats dont la très grande majorité a mérité l’échafaud. Sois convaincu qu’ils nous détruiront si nous ne les détruisons pas. … Il faut, s’il est nécessaire, employer le fer et le feu, mais en rendant les Vendéens coupables aux yeux de la nation du mal que nous leur ferons. » Courrier signé de sept conventionnels Tallien, Treillard, Sieyès, Doulcet, Rabaut, Marec, Cambacérès expédié au représentant du peuple Guezno La Vendée est exténuée, sa population étonnamment réduite, le fer et la flamme ayant laissé de terribles signes de dévastation. » BERNADOTTE D’abord les noyades se faisaient de nuit mais le comité révolutionnaire ne tarda pas à se familiariser avec le crime ; il n’en devint que plus cruel et dès ce moment, les noyades se firent en plein jour. D’abord les individus étaient noyés avec leurs vêtements ; mais ensuite, le comité conduit par la cupidité autant que par le raffinement de la cruauté, dépouillait de leurs vêtements ceux qu’il voulait immoler aux différentes passions qui l’animaient. Il faut aussi vous parler du mariage républicain » qui consistait à attacher, tout nus, sous les aisselles, un jeune homme à une jeune femme, et à les précipiter ainsi dans les eaux. » Guillaumme-François LAHENNEC, témoin au procès de Carrier. Carrier se vante devant l’inspecteur de l’armée, Martin Naudelle d’y avoir fait passer deux mille huit cents brigands » dans ce qu’il appelle la déportation verticale dans la baignoire nationale », le grand verre des calotins » ou le baptême patriotique ». En fait ce sont 4 800 personnes recensées que la Loi, ce torrent révolutionnaire », engloutit au cour du seul automne 1793. » Reynald SECHER Extermine les brigands jusqu’au dernier, voilà ton devoir. » Adresse du 8 février 1794 du Comité de Salut Public à Turreau par l’intermédiaire de Carnot. Tuez les brigands au lieu de brûler les fermes, faite punir les fuyards et les lâches et écrasez totalement cette horrible Vendée… Combine avec le général Turreau les moyens les plus assurés de tout exterminer dans cette race de brigands… » Adresse du Comité de Salut Public au représentant Dembarrère. Camarades, nous entrons dans le pays insurgé. Je vous donne l’ordre de livrer aux flammes tout ce qui sera susceptible d’être brûlé et de passer au fil de la baïonnette tout ce que vous rencontrerez d’habitants sur votre passage. Je sais qu’il peut y avoir quelques patriotes dans ce pays ; c’est égal, nous devons tout sacrifier. » Harangue du général Grignon à ses soldats le 17 janvier 1794 J’avais ordonné de passer au fil de la baïonnette tous les scélérats qu’on aurait pu rencontrer et de brûler les métairies et les hameaux qui avoisinent Jallais ; mes ordres ont été ponctuellement exécutés et, dans ce moment, quarante métairies éclairent la campagne … » JALLAIS le 27 janvier 1794 Je te préviens que tout le village d’Yzernay a été incendié hier sans y avoir trouvé ni homme ni femme. Il restait quatre moulins à vent que j’envoie incendier ce matin, n’en voulant pas laisser un seul. J’ai fait brûler ce matin toutes les maisons qui restaient à Maulévrier, sans en excepter une seule, si ce n’est l’église où il y a encore beaucoup d’effets qu’il serait à propos d’envoyer chercher de suite.. Le bourg de Toutlemonde a été incendié avant-hier … » CAFFIN Je te préviens que j’irai demain matin, avec ma colonne, brûler ce bourg la Gaubretière, tuer tout ce que j’y rencontrerai sans considération, comme le repaire de tous les brigands. Tout y passera pas le fer et par le feu… » CAFFIN le 3 février 1794 Carrier conjure Cordellier, au nom de la loi, de mettre le feu partout et de n’épargner personne, ni femmes ni enfants, de tout fusiller. » Si la population qui reste n’était que de trente à quarante mille âmes, le plus court sans doute serait de tout égorger, ainsi que je le croyais d’abord ; mais cette population est immense elle s’élève encore à 400 000 hommes ; et le pays vallonné et boisé, rend cette extermination extrêmement difficile. » LEQUINIO Ces terres sont bonnes et peuvent facilement se passer de fumier, vu la quantité de brigands qui les engraisse. » FELIX, Président de la commission militaire d’Angers L’esprit de l’armée est corrompu par le pillage, et le cœur du soldat abruti par le meurtre et le carnage. » BO et INGRAND … le spectacle du carnage et de la dévastation, partout le silence de l’horreur. … Quand cela sera fini, il n’y aura plus de monde dans la Vendée, mais soyez sûrs qu’il y a vingt mille hommes àégorger dans ce malheureux pays ; alors, nous trouverons ici force bestiaux et blés. » » Représentants Hentz, Garrau, Prieur et Francastel au Comité de salut public Mes Colonnes ont déjà fait des merveilles ; pas un rebelle n’a échappé à leurs recherches… Si mes intentions sont bien secondées, il n’existera plus dans la Vendée, sous quinze jours, ni maisons, ni subsistances, ni armes, ni habitants. Il faut que tout ce qui existe de bois, de haute futaie dans la Vendée soit abattu… » TURREAU le 24 Janvier 1794 J’ai vu brûler vif des femmes et des hommes, écrit le chirurgien Thomas. J’ai vu cent cinquante soldats maltraiter et violer des femmes, des filles de quatorze et quinze ans, les massacrer ensuite et jeter de baïonnette en baïonnette de tendres enfants restés à côté de leurs mère étendues sur le carreau… » J’ai fait brûler un château appartenant à Lescure, et deux ou trois autres. La journée d’hier a coûté la vie à peut-être trois cents rebelles ; de ce nombre se trouve un chevalier de Saint-Louis qui fuyait à cheval avec son domestique ; je te fais passer la décoration. » Général GRIGNON L’Anjou est réservé à la cinquième colonne commandée par Cordelier. Son lieutenant, Crouzat, ravage sur sa route Gonnord, Joué, Chemillé, Chanzeaux, Melay. Sa méthode est connue il fouille d’abord les maisons, en arrache les femmes, les enfants, les vieillards, les malades qu’il force à assister au pillage de leurs demeures et de l’église, puis met le feu partout. Ensuite il aligne les habitants et les fusille. » Reynald SECHER Plus de cinq cents, tant hommes que femmes, ont été tués… J’ai fait fureter les genêts, les fossés, les haies et les bois, et c’est là qu’on les trouvait blottis. Tout a été passé par le fer car j’avais défendu que les trouvant ainsi on consommât des munitions. A mon arrivée à La Verrie, j’ai fait passer au fil de la baïonnette tout ce que j’ai trouvé. » HUCHE Cinquante-huit individus, désignés sous la dénomination de prêtres réfractaires, sont arrivés d’Angers à Nantes aussitôt ils ont été enfermés dans un bateau sur la Loire ; la nuit dernière, ils ont été tous engloutis dans cette rivière. » CARRIER J’ai été instruit, comme toute la ville, des noyades on en faisait des fêtes ; on donnait même des repas à ce sujet. » BOIVIN Carrier a peur, peur qu’une reste d’humanité lui fasse trahir sa mission exterminatrice, et il fait tout pour s’en protéger. D’où également l’humour noir, les déportations verticales » par exemple, qui permettent à cet homme qui s’obstine à n’assister à aucune exécution de se masquer son propre rôle de bourreau. D’où enfin, ses nuits sans sommeil comme d’autres cherchent l’oubli dans l’alcool, lui, le vertueux, s’abrutit de travail. Eperdu de douleur à devoir ainsi, par amour pour l’humanité idéale, tuer les hommes en détail et sacrifier sa propre sensibilité, il frappe encore et toujours, comme mû par une mystérieuse haine de chacun et peut-être d’abord de lui-même. » Alain GERARD Seule la conformité politique offre un minimum de garanties contre l’angoisse. On ment aux autres, en attendant que ce mensonge généralisé devienne pour tous, la vérité. » Alain GERARD Pour éviter d’avoir honte d’eux- mêmes, ils devront s’interdire jusqu’au souvenir de ces horreurs, et pour cela rompre avec leur vécu, devenir des hommes nouveaux, affranchis de leur passé, condamnés à habiter une utopie. »Alain GERARD Avec Carrier, nous basculons dans un autre monde, où la morale, la responsabilité, la réalité même n’ont plus leur place. Une cité utopique prend corps, peuplées d’hommes tous identiques, libérés de leur passé, de leur conscience et finalement de leur liberté. A Nantes se réalise ce qui paraît constituer la nature ultime de la Révolution, qui est la régénération de l’humanité. Avec à la marge, parce que l’avenir radieux, ne peut attendre, des cadavres. » Alain GERARD L’abbé Robin fait allusion, en parlant d’une première armée, aux 5 000 prisonniers bleus graciés par Bonchamps, le 18 octobre, à Saint-Florent-le-Vieil. Après avoir proclamé leur reconnaissance à l’égard de leur libérateur », ils dévastent La Chapelle et s’en prennent à la population de femmes, d’enfants et de vieillards restée sur place. » Reynald SECHER C’est bien dommage que nous ne puissions plus élargir, confiait Chaux. Toute la ville de Nantes eût passé entre nos mains. Nous eussions fait incarcérer tous les habitants les uns après les autres, ceux-ci pour une décade, ceux-là pour deux, etc. Après un quartier plus ou moins long, les Nantais eussent mieux valu. » La cité utopique, il en avait le pressentiment, ne se réalise que par ce que l’on n’appelait pas encore le camp de concentration. » Alain GERARD Là c’étaient de pauvres jeunes filles toutes nues suspendues à des branches d’arbres, les mains attachées derrière le dos, après avoir été violées. Heureux encore quand, en l’absence des Bleus, quelques passants charitables venaient les délivrer de ce honteux supplice. Ici, par un raffinement de barbarie, peut-être sans exemple, des femmes enceintes étaient étendues et écrasées sous des pressoirs. Une pauvre femme, qui se trouvait dans ce cas, fut ouverte vivante au Bois-Chapelet, près Le Maillon. Le nommé Jean Lainé, de La Croix de Beauchêne, fut brûlé vif dans son lit où il était retenu pour cause de maladie. La femme Sanson, du Pé-Bardou, eut le même sort, après avoir été à moitié massacrée. Des membres sanglants et des enfants à la mamelle étaient portés en triomphe au bout des baïonnettes. Une jeune fille de La Chapelle fut prise par des bourreaux, qui après l’avoir violée la suspendirent à un chêne, les pieds en haut. Chaque jambe était attachée séparément à une branche de l’arbre et écartée le plus loin possible l’une de l’autre. C’est dans cette position qu’ils lui fendirent le corps avec leur sabre jusqu’à la tête la séparèrent en deux. » Descriptions de Peigné et de l’abbé Robin Personne n’est cependant parfait, pas même les plus dévoués parmi les artisans de l’extermination. Nous le verrons bientôt, Fouquet et Lamberty seront accusés d’avoir, pour des fins très personnelles, sous trait des femmes de l’Entrepôt, et seront liquidés pour ce manquement à la vertu qui doit caractériser le véritable révolutionnaire. » Alain GERARD Il y a un an, écrit le général de brigade Danican à Bernier le 20 octobre 1794, que je crie contre toutes les horreurs desquelles j’ai été le malheureux témoin. Plusieurs citoyens m’ont pris pour un extravagant … mais je dirai et je prouverai quand on le voudra que j’ai vu massacrer des vieillards dans leur lit, égorger des enfants sur le sein de leurs mères, guillotiner des femmes enceintes et même le lendemain de leurs couches, que j’ai vu brûler des magasins immenses de grains et de denrées de toutes espèces …. Accablé de besogne et d’inquiétude, il m’est impossible de faire un récit précis, mais si j’étais appelé en témoignage, il ne me faudrait que huit jours pour faire un mémoire dans lequel j’exposerais à tous les vrais amis de la République les intrigues de cette guerre sur laquelle on a constamment menti. Les crimes de Bouchotte et de tous les saltimbanques qu’il plaçait à la tête de nos armées pour les faire battre. Je prouverais qu’on ne s’est pas contenté de noyer à Nantes mais que ce genre de supplice avait lieu à trente lieues en remontant la Loire. Les atrocités qui se sont commises sou mes yeux ont tellement affecté mon cœur que je ne regretterai jamais la vie …. Je parlerai en face aux cannibales. » Carrier a fait périr par les eaux des milliers d’hommes sans jugement préalable. » Etudiant BAUDRY On n’a point assez incendié dans la Vendée ; … il faut que pendant un an nul homme, nul animal, ne trouve de subsistance sur ce sol. » FAYAU Cette riche contrée qui nourrissait plusieurs départements et fournissait des bœufs en quantité pour Paris, des chevaux pour l’armée, n’est qu’on monceau de ruines. » TURREAU fin 1794N’empêche que, sur place, il faut des exécutants pour la sinistre besogne. Certains représentants se dérobent. Mais d’autres, qui pourtant, a priori, ne sont ni des débiles ni des crapules, croient devoir, pour fonder à jamais le bonheur du Peuple idéal, massacrer présentement le peuple réel. » » Alain GERARD 1999 Par principe d’humanité ... La Terreur et la Vendée Passé l’indicible, pourquoi chercherait-on encore parmi les rescapés, à raviver la douleur en traduisant par des mots ce que tout le monde ne connaît que trop ? Et puis on ne reconstruit pas, on ne revit pas sur l’horreur. Bientôt, les souffrances subies deviennent, sous l’effet d’un catholicisme revivifié, le sacrifice rédempteur d’un peuple qui face à l’impiété révolutionnaire, a confessé sa foi. » Alain GERARD C’est un pays exceptionnel que la Vendée il faut donc la laisser se régir avec des lois exceptionnelles, car une guerre pareille, renouvelée dans quelques années perdrait le gouvernement. » HOCHE Le Directoire, par la loi du 24 août 1797, proclame théoriquement l’amnistie et le retour d’une certaine liberté religieuse. En fait, la Vendée est laissée à l’arbitraire haineux des autorités locales on la persécute avec une ténacité tracassière. » Reynald SECHER Parlons maintenant des Vendéens, parlons de ces hommes vraiment extraordinaires dont l’existence politique, les rapides et prodigieux progrès et surtout la férocité inouïe, feront époque dans les fastes de la Révolution ; de ces Vendéens à qui il ne manque que de l’humanité et une autre cause à défendre pour réunir tous les caractères de l’héroïsme. Une manière de combattre qu’on ne connaissait pas encore et peut-être inimitable en tant qu’elle ne peut s’approprier qu’à ce pays et tienne au génie de ses habitants ; un attachement inviolable à leur parti ; une confiance sans bornes dans leurs chefs ; une telle fidélité dans leurs promesses qu’elle peut suppléer à la discipline ; un courage indomptable et à l’épreuve de toutes sortes de dangers, de fatigues et de privations voilà ce qui fait des Vendéens des ennemis redoutables et qui doit les placer dans l’histoire au premier rang des peuples guerriers. » Général TURREAU …le mal, les moyens violents, iniques, inhumains, même en supposant qu’ils aient eu durant le moment de crise une apparence d’utilité immédiate, laissent ensuite, ne fût-ce que sur des imaginations frappées … de longues traces funestes, contagieuses, soit en des imitations théoriques, exagérées, soit en des craintes étroites et pusillanimes ». SAINTE BEUVE Ce dieu morbide est une arme pour les tyrans qui exigent en son nom que les hommes se soumettent, tuent et se tuent pour un idéal de pureté qu’aucune trace de bonheur ne viendra souiller. Ce dieu tyrannique organise l’agréable solidarité de ceux qui lui obéissent à mort et conduit comme un seul homme son groupe d’adorateurs qui doivent ignorer, mépriser et même éliminer les hommes des autres groupes qui ne croient pas au même dieu. » Boris CYRULNIK 2006 in De chair et d’âme On ne peut pas nier qu’un peuple en lui-même est un puits d’ignorance et de confusion. C’est pourquoi les gouvernements purement populaires ont été partout éphémères, et, outre des tumultes et des désordres infinis, dont ils étaient pleins durant leur existence, ils ont provoqué la tyrannie ou la ruine définitive de leur ville. » Francesco GUICCIARDINI 1483-1540 Dans l’histoire de l’Europe moderne, c’est la Révolution française qui la première fit passer dans la réalité l’idée d’exterminer une classe ou un groupe. » ERNST NOLTE, historien C’est de l’universalité de la dialectique scientifique du siècle des Lumières », comme de l’universalité des droits proclamés, que s’est révélée depuis deux siècles, l’universalité de la barbarie des idéologies nationalistes ce au nom de la science, de la vertu, de la régénération de l’homme, de la pureté du sang ! et des sentiments, de la pureté des principes et des droits humains, de la tolérance, de la bienveillance, de la justice, de la sensibilité, de l’égalité, de la liberté, de la purification et du bonheur de l’humanité, rhétorique universelle et non moins exterminatrice dans sa logique terroriste à prétendre imposer l’égalité et l’universalité aux hommes, créatures organiquement et culturellement plurielles et diverses, on supprime d’abord les on supprime les hommes. » Jean-Marc YRONDE La dernière pierre que l’on arracha à la Bastille servit de première pierre aux chambres à gaz d’Auschwitz. » Israël ELDAD Historien juif FragmentsD'un Verre Brise. 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Selon la loi, une vitre est trop teintée si le coefficient de transmission lumineuse TLV est supérieur à 30%. La réglementation est d’ordre sécuritaire. Premièrement, elle permet aux forces de l’ordre d’avoir une vue distincte de l’intérieur du véhicule et de voir parfaitement le conducteur et les passagers. Deuxièmement, cela permet de se voir entre automobilistes et de se comprendre plus facilement à l’aide de gestes comme pour céder le passage. Elle assure également une meilleure visibilité à la nuit tombée. Le film solaire assombri la vue, vous risquez donc de ne pas bien voir les obstacles qui peuvent survenir sur les côtés. De plus, lors de différentes manœuvres, elle permet également de mieux appréhender les éléments externes voitures ou poteaux…. Les deux derniers points réduisent de manière relativement conséquente l’accidentologie. Pare-brise teinté c’est interdit par la loi. Le décret du 13 avril 2016 interdit de posséder un pare-brise surteinté dont la transparence est inférieure à 70%. Idem que pour les glaces latérales avant, les automobilistes sont assujettis à une amende de 135€ et d’une réduction de 3 points sur le permis de conduire. Vitre teintée prix de l’amende, perte et récupération de points. À vos risques et périls, vous serez assujettis d’une contravention de classe 4, donc d’une amende de 135€ et d’une réduction de 3 points sur votre permis de conduire. Cette infraction au Code de la route est classée au même titre que le non-respect d’un sens interdit, d’un feu rouge, d’un stop… Ainsi, la récupération de ses points ne se fera qu’au bout de trois ans si aucune autre infraction n’est commise. Pour information l’amende s’applique au conducteur du véhicule et non pas au propriétaire. Soyez donc vigilant si vous conduisez une voiture de location ou un véhicule de prêt. Prix d’un Kit vitre teintée. La pose de films solaires peut être réalisée en autonomie. Différentes entreprises proposent des kits de films solaires prédécoupés à poser soi-même selon le vitrage du véhicule. Vous pouvez acheter des kits complets pour des citadines, des berlines, des monospaces ou encore des transporteurs. De manière générale, les prix varient entre 69€ et 99€. Prix d’une pose de films solaires et sécurités chez un professionnel. Aujourd’hui la plupart des films sont posés par des professionnels. Ainsi, bon nombre d’automobilistes ont opté pour la pose des films solaires ou sécurités chez un spécialiste. Les prix varient selon les enseignes, selon le nombre de vitres et la surface du vitrage à couvrir. Les tarifs peuvent varier de 150€ à plus de 500€ selon les cas. Comment poser soi même un film solaire sur une vitre latérale ? Avant tout, veillez à bien respecter les normes constructeurs et les étapes pour poser correctement un film solaire. Sinon, cela peut générer des stries, des bulles et donc perdre en visibilité ainsi qu’en sécurité lors de la conduite. Aussi, cela peut provoquer la casse de la glace latérale. Nous vous invitons à regarder le tuto de la chaine Youtube Les Pilotes du Dimanche pour comprendre le procédé. Quelles sont les couleurs des vitres teintées ? Sachez que dans la majeur partie des cas, l’ensemble du vitrage présent sur un véhicule automobile est teinté d’origine. Un cahier des charges bien précis est communiqué par le constructeur de la marque auprès du fabricant verrier. La couleur des vitres teintées est restreinte. On retrouve principalement le vert, le bleu, le gris. Voici ci-dessous les principales teintes présentes au sein du parc automobile. Teinte, surteinte, dégradé Teinte de base Clair, Vert, Bleu, Bronze, Gris Le plus courant sur les modèles français Vert, bleu, bronze ou gris légèrement surteinté Surteinte Venus Vert, bleu, bronze ou gris fortement surteinté uniquement sur les vitrages situés après la porte avant Dégradé Vert, bleu, bronze, gris. Bande de teinte plus foncée ou différente de celle du pare-brise, de 15 à 20 cm d’épaisseur, située en haut du pare-brise. Cependant, les pare-brises athermiques sont légèrement bleutés ou violacés. Film solaire les véhicules autorisés. Certains véhicules ne sont pas soumis à la réglementation TLV Transmission lumineuse du vitrage. Les voitures blindées Les véhicules destinées au transport de personnes atteintes de maladies liées au soleil ou la lumière Les privées transportant des célébrités et/ou des personnes diplomatiques comme le Président de la République. Comment retirer un film solaire ? Retirer un film solaire peut se faire seul. Cependant, pour des raisons de sécurité et de qualité, il est préférable de se rendre chez un professionnel. Le fait de ne pas faire appel à l’un d’eux peut engendrer un bris de glace automobile, voire générer des dommages à l’intérieur du véhicule. Pire encore provoquer un accident risque de coupures et/ou blessures de part l’utilisation d’outils tranchants. Sachez que 123 Pare-Brise propose le retrait de film solaire et sécurité. N’hésitez pas à nous contacter directement au pour prendre rendez-vous ou pour plus d’informations concernant notre service. Si vous souhaitez retirer le film sur votre vitre latérale, il est nécessaire d’utiliser du matériel spécifique. Notamment des gants et des lunettes de protection. Munissez-vous d’un cutter, de l’eau savonneuse, du papier journal, d’un nettoyant chimique et d’un nettoyeur-vapeur ou d’un décapeur-thermique. Nous vous conseillons de regarder le tuto de Variance Auto pour comprendre le procédé. Vitre latérale cassée ? Contactez vite votre expert 123 Pare-Brise. En cas de bris de glace sur l’une de vos vitres latérales, vous pouvez nous joindre directement au pour remplacer votre glace. Vous pouvez vous rendre directement dans l’une de nos agences. Nos équipes se chargeront d’aspirer les débris de verre, de nettoyer votre véhicule et de remplacer votre vitrage comme à l’origine. En effet, 123 Pare-Brise remplace votre vitre latérale selon la teinte d’origine. Si vous avez surteinté votre vitre après l’achat du véhicule en concession, il sera donc nécessaire de surteinter à nouveau la vitre remplacée. Dans le cas où la vitre latérale est surteintée d’origine par le constructeur, nos techniciens seront en mesure de vous remplacer celle-ci à l’identique.
Ramasserles morceaux de miroir brisé. Tout d’abord, lorsqu’un miroir se brise en mille morceaux, vous devez ramasser les morceaux. Ce faisant, faites très attention à ne pas vous couper ou vous blesser. N’oubliez pas que le verre peut être un matériau dangereux, il est donc conseillé de ramasser les morceaux avec un balai et une
Découvrez notre verre feuilleté trempé d'une épaisseur de 17,52 mm 2 couches de verre de 8 mm et 4 films PVB de 0,38 mm avec une teinte de verre extra-clair. Ce verre feuilleté trempé est idéal si vous avez pour projet d'installer un garde-corps verre et que vous possédez déjà le rail ou les pinces qui soutiendront le verre. La teinte extra-clair est idéale pour les verres qui accueilleront un éclairage LED la lumière sera répandue uniformément sur l'intégralité de la surface du verre transparent, sans aucun reflet vert. Il est un des verres les plus résistants du marché des structures en verre. .Le verre feuilleté trempé extra-clair 88/4 est proposé au prix de 612€ TTC le m². Description Caractéristiques Nos atoutsÉpaisseur du verre17,52 mm 88/4FabricationEuropéenneHauteur du verre1200 mm pour 1 panneauLargeur du verre1500 mm pour 1 panneauType de verreFeuilleté trempéTeinte du verreExtra-clair Marque Siun bol en acier tombé par des mains maladroites est retiré en quelques coups, un récipient en verre ou en porcelaine se brisera en mille morceaux. Pourquoi le verre explose ? La cause principale est que les extrémités du verre sont endommagées lors de la découpe de la planche avant trempe ou qu’elles sont coupées ou déchiquetées La boutique ne fonctionnera pas correctement dans le cas où les cookies sont désactivés. Montre Lip Général de Gaulle squelette, 3 aiguilles automatique, composée d'un boitier en acier noir de 39 mm, d'un cadran squelette sur bracelet acier milanais noir. Etanchéité 50m. Caractéristiques Marque Lip Collection Général de Gaulle Genre Homme Mécanisme Mécanique à remontage automatique Hauteur du boîtier axe 12h-6h 39 mm Largeur du boîtier axe 9h-3h 39 mm Couleur du cadran Noir Couleur du boîtier Noir Matière du boîtier Acier Forme du boîtier Rond Fonction Trois aiguilles Étanchéité 50 mètres / 5 bar / 5 ATM Matière bracelet Acier Couleur du bracelet de montre Noir Type de bracelet de montre Milanais Type de boucle du bracelet Fermoir à clip/cliquet Type d’attache du bracelet de montre Système standard Type d'affichage Analogique Matière de la boucle Acier Couleur de la boucle Noir Bracelet nécessitant une mise à taille en boutique Non Matière du verre Verre saphir Article coffret Non Marquage cadran Index Titrage Sans métal précieux Marque Lip Emmanuel Lipmann crée en 1967 un petit atelier d'horlogerie à Besançon. Véritable précurseur, LIP écrit les pages de l'histoire des techniques horlogères au travers de 151 ans d'innovations et de créations exclusives, à l'élégance et au design sophistiqués, accessibles au plus grand nombre. En un siècle et demi, le savoir-faire horloger de LIP s'est bâti de façon unique en faisant, au contraire du sens commun, de la montre dédiée à tous, la montre des plus grands. Mécanisme Mécanique à remontage automatique Le mouvement mécanique à remontage automatique aussi appelé mouvement automatique est une variante du mouvement mécanique à remontage manuel. Avec ce type de mouvement, la montre se recharge automatiquement via les mouvements naturels créés par le poignet du porteur. Ce système, inventé par Rolex en 1930, fonctionne grâce à la masse oscillante rotor qui remonte le ressort principal de manière perpétuelle. Ces montres disposent d'une réserve de marche de 40 heures environ lorsqu'elles ne sont pas portées. Il est possible de les remonter de manière manuelle via la couronne lorsqu'elles se sont arrêtées. C'est le type de mouvement le plus populaire auprès des amateurs de montres car il ne nécessite aucun réglage quotidien. Fonction Trois aiguilles L'heure est indiquée à l'aide de trois aiguilles basées au centre du cadran celle des heures petite aiguille, l'aiguille des minutes grande aiguille et l'aiguille des secondes trotteuse. Étanchéité 50 mètres / 5 bar / 5 ATM Si, au dos de votre montre, il est indiqué la mention d'étanchéité 50 mètres ou 5 ATM, celle-ci pourra être portée de façon occasionnelle pour vous baigner ou nager. Attention, les plongeons ne sont pas recommandés, ni la plongée. Pensez à la rincer délicatement sans jet d'eau direct à l'eau douce et à la sécher soigneusement après toute utilisation en mer. Type d’attache du bracelet de montre Système standard Le système d'attache de la pompe de montre est simple un ressort est présent dans le tube cylindrique de l'accessoire, et jusqu'aux extrémités. Il permet de faire pression sur l'entrecoupe du boîtier ou sur le fermoir utilisé pour fixer le bracelet. Ce système permet d'attacher les deux parties d'un bracelet de montre au niveau du boîtier à l'aide de barrettes métalliques dites "à pompes". Il en existe plusieurs types simple ou double rainure sur les extrémités, télescopique, épaulement simple ou double etc. Matière du verre Verre saphir Le verre saphir est le type de verre privilégié par les marques de montres haut de gamme. Plus coûteux, il est également plus robuste que les autres. Il s'agit d'un verre synthétique fabriqué à partir d'oxyde d'aluminium cristallisé à haute température. Cette caractéristique fait de lui un verre particulièrement résistant, 10 fois plus que le verre minéral et 4 fois plus que le verre acrylique. En revanche, le verre saphir peut se briser en cas de choc vraiment très important. Chez Louis Pion certains produits bénéficient du label Go For Good ! Mais, au fait, de quoi s'agit-il ? Go For Good, c'est une démarche collectivement engagée, initiée par le Groupe Galeries Lafayette, qui promeut une mode circulaire, durable et plus responsable. Concrètement, ce sont des services par exemple, de collecte et revalorisation mais surtout des montres, bijoux, bracelets de montre sélectionnés selon des critères rigoureusement définis pour leur impact environnemental, social ou local. Les délais de livraison indiqués s’entendent en jours ouvrés et courent dès la prise en compte de votre commande. Retrouvez ici le détail de nos modes, tarifs et délais de livraison. Vous disposez d’un délai de 30 jours pour nous retourner vos articles, par colis, le cachet de la Poste faisant foi. Les frais de transport de retour sont à votre charge. Pour réaliser un retour, l’article doit être renvoyé dans son écrin d’origine avec la notice et la garantie ainsi que le bon de retour dûment complété. Le produit ne doit pas avoir été porté et être en parfait état. . 193 479 0 463 352 198 86 329

verre qui se brise en mille morceaux