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LarentrĂ©e des mĂ©dias commence avec fracas. Alors qu'une nouvelle version du jeu culte Des Chiffres et des lettres devrait voir le jour Ă partir du 29 aoĂ»t sur France 3, Arielle Boulin-Prat, 68 ans, et Bertrand Renard, 67 ans, ont souhaitĂ© clarifier la situation qui entoure leur dĂ©part.. Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard: "Nous tenons Ă exprimer au public toute» LA SENTENCE EST TOMBĂE JE VAIS ĂTRE FUSILLĂ POUR LâEXEMPLE, DEMAIN, AVEC SIX DE MES CAMARADES, POUR REFUS DâOBTEMPĂRER. » LA SENTENCE EST TOMBĂE JE VAIS ĂTRE FUSILLĂ POUR LâEXEMPLE, DEMAIN, AVEC SIX DE MES CAMARADES, POUR REFUS DâOBTEMPĂRER. Le 30 mai 1917 LĂ©onie chĂ©rie, Jâai confiĂ© cette derniĂšre lettre Ă des mains amies en espĂ©rant quâelle tâarrive un jour afin que tu saches la vĂ©ritĂ© et parce que je veux aujourdâhui tĂ©moigner de lâhorreur de cette guerre. Quand nous sommes arrivĂ©s ici, la plaine Ă©tait magnifique. Aujourdâhui, les rives de lâAisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversĂ©e, brĂ»lĂ©e. Le paysage nâest plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchĂ©es de premiĂšre ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelĂ©s, câest la guerre des mines avec la perspective de sauter Ă tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, Ă©paisse, collante dont il est impossible de se dĂ©barrasser. Les tranchĂ©es sâĂ©croulent sous les obus et mettent Ă jour des corps, des ossements et des crĂąnes, lâodeur est pestilentielle. Tout manque lâeau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillĂ©s, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid Ă cause de la longueur des boyaux Ă parcourir. Nous nâavons mĂȘme plus de sĂšches pour nous rĂ©conforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous rĂ©chauffer. Nous partons au combat lâĂ©pingle Ă chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffĂ©s dâun casque en tĂŽle dâacier lourd et incommode mais qui protĂšge des ricochets et encombrĂ©s de tout lâattirail contre les gaz asphyxiants. Nous avons participĂ© Ă des offensives Ă outrance qui ont toutes Ă©chouĂ© sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissĂ© extĂ©nuĂ©s et dĂ©sespĂ©rĂ©s. Les malheureux estropiĂ©s que le monde va regarder dâun air dĂ©daigneux Ă leur retour, auront-ils seulement droit Ă la petite croix de guerre pour les dĂ©dommager dâun bras, dâune jambe en moins ? Cette guerre nous apparaĂźt Ă tous comme une infĂąme et inutile boucherie. Le 16 avril, le gĂ©nĂ©ral Nivelle a lancĂ© une nouvelle attaque au Chemin des Dames. Ce fut un Ă©chec, un dĂ©sastre ! Partout des morts ! Lorsque jâavançais les sentiments nâexistaient plus, la peur, lâamour, plus rien nâavait de sens. Il importait juste dâaller de lâavant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur. Les pentes dâaccĂšs boisĂ©es, Ă©taient rudes .Perdu dans le brouillard, le fusil Ă lâĂ©paule jâerrais, la sueur dĂ©goulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausĂ©e. Un vrai charnier sâĂ©tendait Ă mes pieds. Jâai descendu la butte en enjambant les corps dĂ©sarticulĂ©s, une haine terrible sâemparant de moi. Cet assaut a semĂ© le trouble chez tous les poilus et forcĂ© notre dĂ©sillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de lâĂ©tat major. Tous les combattants dĂ©sespĂšrent de lâexistence, beaucoup ont dĂ©sertĂ© et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter Ă dĂ©poser les armes. La semaine derniĂšre, le rĂ©giment entier nâa pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchĂ©e, nous avons refusĂ© de continuer Ă attaquer mais pas de dĂ©fendre. Alors, nos officiers ont Ă©tĂ© chargĂ©s de nous juger. Jâai Ă©tĂ© condamnĂ© Ă passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombĂ©e je vais ĂȘtre fusillĂ© pour lâexemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus dâobtempĂ©rer. En nous exĂ©cutant, nos supĂ©rieurs ont pour objectif dâaider les combattants Ă retrouver le goĂ»t de lâobĂ©issance, je ne crois pas quâils y parviendront. Comprendras-tu LĂ©onie chĂ©rie que je ne suis pas coupable mais victime dâune justice expĂ©ditive ? Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliĂ©s de lâhistoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandĂ©s, Ă lâaube, agenouillĂ© devant le peloton dâexĂ©cution. Je regrette tant ma LĂ©onie la douleur et la honte que ma triste fin va tâinfliger. Câest si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon dĂ©part au combat Ă©tait une si douce et si jolie folie mais aujourdâhui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cĆur. Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner. Promets-moi mon amour de taire Ă ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son pĂšre est tombĂ© en hĂ©ros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mĂ©moire des poilus fusillĂ©s pour lâexemple est rĂ©habilitĂ©e, mais je nây crois guĂšre, alors seulement, et si tu le juges nĂ©cessaire, montre-lui cette lettre. Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahi et la France va nous sacrifier. Promets-moi aussi ma douce LĂ©onie, lorsque le temps aura lissĂ© ta douleur, de ne pas renoncer Ă ĂȘtre heureuse, de continuer Ă sourire Ă la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite Ă toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous mĂ©ritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cĆur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravĂ©s dans ma mĂ©moire, seront mon dernier rĂ©confort avant la fin. EugĂšne, ton mari qui tâaime tant. source
Deslettres d'amour écrites en 1916 et cachées depuis plus d'un siÚcle ont été retrouvées dans un appartement d'un immeuble de Redon (Ille-et-Vilaine). Un trésor épistolaire écrit par un poilu à sa famille qui a été découvert par hasard lors de travaux d'aménagement.
Quel bonheur si la Paix pouvait se signer et que nous soyons enfin rĂ©unis pour toujours. Plus de dĂ©part et rester si longtemps loin lâun de lâautre. Le petit mami se porte toujours bien il a lâair de vouloir bien profiter quoique il soit frĂȘle lui aussi. Le temps me dure bien de te voir tranquille ici. Zizou vient de me dire de tâĂ©crire de venir vite car tu es trop mal lĂ bas. Mais je puis faire payer les frais de la sage femme, je nây manquerai pas ; on nâa pas fait tant dâhistoire pour te faire trotter donc ils peuvent bien payer. Elle a Ă©coutĂ© les femmes qui bavardaient. Alors elle est vite venue dire Ă ma mĂšre quâil y avait du sucre chez Panel. Je crois que nous sommes brouillĂ©s avec la pluie. Câest sans doute que nous en avons besoin, la pluie fait comme le reste elle se plait Ă la malfaisance. Nous sommes bien contents de cette pluie mais tout est grillĂ©. La vigne semble jolie tout de mĂȘme. Ta derniĂšre lettre faisait prĂ©voir que tu avais un bien vilain moment Ă traverser. Il me tarde de savoir comment que tu auras pu tâen tirer. Il me tarde de te lire pour savoir comment tu auras pu te ranger. Comme tu as du en voir tout de mĂȘme. Je ne cesse de penser Ă toi. Et je ne sais quâimaginer. Mes doigts vont mieux. Les crevasses ont passĂ©. Mais ça mâa bien gĂȘnĂ©e. Mon pied va mieux mais mon bas sâest collĂ© car ça coule toujours, ça fait comme des brĂ»lures. Prometsmoi aussi ma douce LĂ©onie, lorsque le temps aura lissĂ© ta douleur, de ne pas renoncer Ă ĂȘtre heureuse, de continuer Ă sourire Ă la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite Ă toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous mĂ©ritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cĆur au bord des larmes. Skip to content Vous n'ĂȘtes pas autorisĂ© Ă visionner cette page. Merci de vous abonner Ă l'1dex ou alors de vous connecter avec votre compte.Aufur et Ă mesure de ses lectures, il comprend qu'il s'agit d'un soldat de la guerre 14-18, Jean Chapron, qui Ă©crivait Ă sa femme Lili, et Ă
Nous vous invitons à découvrir les lettres scan des lettres et retranscription tapuscrite de correspondance entre Monsieur Jean Bouron, soldat de la premiÚre guerre mondiale, sa femme Marie Louise restée à Brem et ses enfants André Louis et Jean. Monsieur Jean Bouron est né en 1873 à Saint Nicolas de Brem. Lors de l'écriture de ses lettres il était ùgé de 42 ans. Il est décédé dans la Marne le 25 septembre 1915 le lendemain de la derniÚre lettre le premier jour de la seconde bataille de Champagne 25 septembre 1915-9 octobre 1915. Nous souhaitons remercier vivement l'arriÚre petit-fils du poilu pour le partage de ces courriers chargés d'émotions et d'histoire. Si vous avez également des courriers et témoignages historiques que vous souhaitez partager n'hésitez pas à prendre contact avec la mairie. Transcription des lettres Lettres d'un poilu Scan des originaux CARTES DU 16 03 CARTES DU 16 04 CARTES MARS FRAGMENTS DE LETTRES LETTRES AVRIL LETTRES 1 MAI LETTRES 15 MAI LETTRES 26 MAI LETTRES 9 JUIN LETTRES 13 JUIN LETTRES 13 JUIN LETTRES 2 JUILLET LETTRES 14 JUILLET LETTRES JUILLET LETTRES 2 AOUT LETTRES 13 AOUT LETTRES 25 AOUT LETTRES 7 SEPTEMBRE LETTRES 9 SEPTEMBRE LETTRES 24 SEPTEMBRE LETTRES DEC 1915 JANV Dans le cadre du Passeport du Civisme et du travail relatif au devoir de mémoire, les enfants de CM2 des deux écoles de la commune ont rédigé des lettres réponses à M. Jean Bouron. Nous vous invitons à les découvrir ci-dessous. Lettres des pdf - . 117 160 200 106 138 68 116 131